Racines
Je suis une fille des mots, et en cela bien une fille de Sûl, monde créé par le chant, la vibration du mot, et dont la magie repose pour partie sur le langage créateur, celui de Sylnis, la déesse terrible.
Sûl (ou Syl) veut dire "création", et Sylnis "esprit de la création" (Is = esprit). On retrouve cette racine syl- dans les noms de différents peuples : les Sylnors, "créatures de la Terre" (nor = terre), les Sylvains, "créatures de Vaîner" (Vaîner est maître des plantes), les Sylphes, "créatures de l'air" (phe = air).
Les autres peuples notables sont les Elphes, "fils de l'air", descendants des Sylphes (el signifie "fils de" placé en début de nom), les Fëaris, "esprits du feu" (fëa = feu), et les Neleis, "esprits de l'eau" (nel = eau).
Voilà pour une première approche de ce monde changeant, où les éléments, et ceux qui les initièrent, s'affirment avec force face aux velléités de pouvoir de Sylnis et de ses créatures, maîtresses du langage créateur et initiatrices du désir de progrès dans le cœur des Hommes, ces étranges êtres dont l'idée lui est venue, paraîtrait-il, en observant l'Autre Monde, l'Univers interdit où les éléments livrés à eux-mêmes ont donné naissance à une vie sauvage et destructrice, et d'où le Merveilleux est exclu de réalité.
Mais les frontières sont plus ténues qu'il n'y paraît, et Sylnis ne se priverait pas de les franchir si seulement elle en trouvait la clef. Ou plutôt les clefs, puisqu'elles sont trois...
Sûl (ou Syl) veut dire "création", et Sylnis "esprit de la création" (Is = esprit). On retrouve cette racine syl- dans les noms de différents peuples : les Sylnors, "créatures de la Terre" (nor = terre), les Sylvains, "créatures de Vaîner" (Vaîner est maître des plantes), les Sylphes, "créatures de l'air" (phe = air).
Les autres peuples notables sont les Elphes, "fils de l'air", descendants des Sylphes (el signifie "fils de" placé en début de nom), les Fëaris, "esprits du feu" (fëa = feu), et les Neleis, "esprits de l'eau" (nel = eau).
Voilà pour une première approche de ce monde changeant, où les éléments, et ceux qui les initièrent, s'affirment avec force face aux velléités de pouvoir de Sylnis et de ses créatures, maîtresses du langage créateur et initiatrices du désir de progrès dans le cœur des Hommes, ces étranges êtres dont l'idée lui est venue, paraîtrait-il, en observant l'Autre Monde, l'Univers interdit où les éléments livrés à eux-mêmes ont donné naissance à une vie sauvage et destructrice, et d'où le Merveilleux est exclu de réalité.
Mais les frontières sont plus ténues qu'il n'y paraît, et Sylnis ne se priverait pas de les franchir si seulement elle en trouvait la clef. Ou plutôt les clefs, puisqu'elles sont trois...