Lettre à Telenn de sa fée Linwen
Photo de Patrick Morand
Eau et rocs mêlés, mon univers à explorer
Immuables rochers au soleil exposé, dans l'eau par la brume masquée plongent leurs racines.
Fraîche étendue, sombre profondeur, aux initiés seuls se révèle l'Océan, mon espace intime.
Eau et rocs mêlés, mon univers t'a effrayé
Dureté minérale des gardiens hiératiques,
Bouillonnement et fracas des vagues énergiques.
Ne t'enfuis pas, je t'en prie !
Tout entre nous n'est pas fini !
Ton univers, montre-le moi
Souple tendresse des feuilles qui sans cesse du bois qui paraît endormi renaissent,
Inconstance de la brise caline qui dans l'instant qui suit d'une folie semble prise.
Ton univers, où tu es roi
Dans ton cycle la végétation se renouvelle,
A ton geste se soumet le vent rebelle.
De ton espace déroutant point ne m'enfuis,
De toi à moi le chemin se construit.
Immuables rochers au soleil exposé, dans l'eau par la brume masquée plongent leurs racines.
Fraîche étendue, sombre profondeur, aux initiés seuls se révèle l'Océan, mon espace intime.
Eau et rocs mêlés, mon univers t'a effrayé
Dureté minérale des gardiens hiératiques,
Bouillonnement et fracas des vagues énergiques.
Ne t'enfuis pas, je t'en prie !
Tout entre nous n'est pas fini !
Ton univers, montre-le moi
Souple tendresse des feuilles qui sans cesse du bois qui paraît endormi renaissent,
Inconstance de la brise caline qui dans l'instant qui suit d'une folie semble prise.
Ton univers, où tu es roi
Dans ton cycle la végétation se renouvelle,
A ton geste se soumet le vent rebelle.
De ton espace déroutant point ne m'enfuis,
De toi à moi le chemin se construit.
Photo de Patrick Morand