ecrits-visions

Au port le surnom du bateau Peut faire sourire mais sur l'eau Le contraste des forces le porte Lui et les hommes qu'il transporte C'est dans la fange qu'on trouve l'ange, C'est du terreau que naît le beau La fleur sublimative Sur lisier se cultive Savourons...

Seule et nue face à la lune Sous le flot tempétueux de l'orage Je me perds dans le fracas Pour mieux entendre le silence Silence intérieur qu'appréhende Le quêteur en faim d'apprendre Quand il se rend compte qu'oublier Est la clef de la porte sacrée Seule...

Rentrée au port, retour au bercail... Sentiment du foyer qui illumine l'instant où l'on franchit les bornes. Ces piliers qui marquent le passage de l'inconnu au mesuré, du sauvage au civilisé, du risqué au protégé. Soulagement, relâchement. La fin de...

Voile gris, toits décrépis, murs par le lierre envahis, On pourrait croire ce village endormi. Pourtant derrière les volets le merveilleux est tapi, Conteurs et grand-mères y sont établis. Au coin du feu les histoires se chuchotent, Dans les jardins chante...

(source : article Mésange de Wikipédia) Chante avec ardeur L'oiseau qui sur mon c œ ur Veille sans peur Mésange bretonne Pour moi doucement chantonne Et toujours étonne Poème court inspiré par l'article d' Ólöf, Louange de l'ange

Ombre portée du mat élancé Bois usé par vents et marées Aux couleurs du ciel, peinture écaillée Cordages blanchis et effilochés Bateau ivre, bateau échoué Sur la prairie marine, le silice émietté Ou bien aux abords de nos rêves éméchés ?

Source et réceptacle de toute vie Terre Nature Mère Déesse Marie Isis Gaïa Nymphe Femme Vieille Tous tes noms sont sacrés Et pourtant profanes devant la splendeur de ta présence. Qui aujourd'hui sait écouter ? Qui communie avec ta subtile énergie ? Certes...

Pétales de soleil et brins concentrés de vie, au cœur de l'immensité minérale, poussière, cailloux, terre compacte, éclats de couleurs vives au sein de l'aplat terne, accrochent le regard capturent l'âme ravissent le c œ ur

Au cœur du paysage enneigé, vénérable sylve aux larges bras, chargés de blancheur poudreuse, protége de son ombre les brins ailleurs enrobés de froid cristallisé, et songe à l'été qui coule en sa sève et le nourrit encore, quand tout le reste dort.

Dinosaure marin échoué vers l'azur tourné derrière lui trainée empierrée